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 474            INSCRIPTION FUNÉRAIRE ÉMUCIENNE

née, ni avant le ier siècle, ni après le in e , formule tempo-
raire qui paraît avoir été limitée aux trois Gaules Très
QallicB (Lyonnaise, Belgique et Aquitaine), ou à des per-
sonnages appartenant à ces contrées. C'était, du moins,
l'avis de mon excellent ami et regretté confrère, Auguste
Bernard, de Montbrison, qui, malgré les erreurs qu'il
avouait avoir commises (1) ne pouvait s'empêcher de rire
des bévues que l'on a entassées sur Vascia, jusqu'à faire
remonter cette figure hiéroglyphique et idéographique
aux racines de l'écriture chinoise. (Voir les comptes-
rendus des actes de la Société littéraire de Lyon.) Il blâ-
mait surtout lesdissertations inépuisables des désœuvrés,
sur cette hache, doloire ou instrument funéraire qui, en
fin de compte, rappelle simplement le De Profundis, le
Laudate, et autres sentences plus ou moins imagées,
plus ou moins obscures de nos lettres de faire part et
de nos'mausolées. Cela me remet en mémoire les sa-
vantes discussions de certains littérateurs, sur le vers de
                     m
Virgile :
            Incipe, parve puer, risu cognoseere matrem ;

  Dont le but était de décider si le rire s'applique à la
mère ou à l'enfant.
  (Notice lue en séance de la Société littéraire de Lyon,
29 avril 1874.)
                                         ISIDORE HEDDE.


  (1) Dans une certaine inscription, il avait pris un régiment de
cavalerie ala Sebosiana pour le nom d'une dame romaine, errare
humanwm est I