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CHRONIQUE LOCALE. 407 confiée à notre éminent professeur de sculpture, M. Fabisch ; non pas Fabisch aîné, comme l'ont imprimé par erreur quelques journaux, M. Fabisch n'ayant pas de frère, mais un fils unique marchant sur ses traces. Cette décision est heureuse ; il nous était pénible de voir l'effigie d'un Lyonnais exécutée par un étranger et Lyon, assimilée à une ville sans artistes, obligée d'avoir recours aux fournitures parisiennes. La Commission municipale l'avait compris et ne s'était pas associée à la dépense par ce motif très-légitime et très>sensé. — L'Eglise de Lyon, qui avait eu des inquiétudes sur la santé de NN. SS. de Nîmes et de Coutances, est rassurée aujourd'hui au sujet de nos chers et illustres compatriotes. — II est tous les jours plus difficile d'écrire l'histoire, même la con- temporaine. On lit dans le Moniteur judiciaire de .Lyon : « Parmi les membres de l'Institut qui appartiennent de près ou de loin à notre ville ou à notre département, par leur origine ou leur résidence, on compte MM. Jules Favre, Claude Bernard, Victor de Laprade, de la Saussaye, Dareste de la Chavà nne, Chenavard, Ollier, Mulsant. « Un journal leur adjoint M. Jules Janin. Nous devons faire obser- ver qu'à la place de M. Jules Janin, qui appartient à nos voisins de la Loire, puisqu'il est né à Saint-Etienne, il faut mettre le savant anti- quaire Alphonse de Boissieu, qui a été oublié dans cette nomencla- ture. » Donc MM. de la Saussaye et Dareste de la Chavà nne sont du dépar- tement du Rhône, et nous nous en félicitons. Tant pis si les extraits de naissance disent le contraire. Quant à Jules Janin, si complaisam- ment casé à Saint-Etienne, comment expliquer ce passage de sa bio- graphie par son ami Mouton, publiée en 1855 dans la Revue du Lyon- nais : « Le célèbre feuilletoniste des Débats appartient au Lyonnais. Il est né sur les frais et plantureux rivages du Rhône, à Condrieu, et non à Saint-Etienne, comme le disent par erreur tous les biographes. M. Janin avait trois ans quand sa famille est venue se fixer dans cette ville. » Prière aux biographes de visiter les registres de l'état civil du 25 décembre 1804 ; il nous semble que cela est bien simple. — On lit dans le Courrier de l'Ain : « Voici une bonne nouvelle j'pour ceux de nos lecteurs qu'intéres- sent les faits historiques concernant notre pays. L'ouvrage de M. L. de Combes :