page suivante »
RÉUNION DE LYON A LA FRANCE 417 versité lyonnaise (l).Nous verrons plustard que c'est à la faveur de la guerre civile que ce sceau avait pu être fait. Le roi ne fit/pas attendre aux Lyonnais ce qu'ils dési- raient ; la même année, le même mois, il les prit sous chives qui nous ont passé sous les yeux ne nous ont du moins fourni aucun argument décisif à l'appui des deux autres. Encore convient-il, croyons-nous, de réduire le droit du roi de France sur Saint-Just à un simple protectorat acheté par les chanoines au prix de 8 livres tournois de rente. (V. le mémoire royal conservé aux Arch. nat. sous la cote J. 269, n° 76. (Trésor des Chartes.) Sur l'aspect extérieur et les fortifications du cloître de Saint-Just, V. la feuille V du Plan de Lyon au XVIe siècle publiée (1872) par la Société de topographie historique de Lyon. Ce cloître est le château de Saint-Jusl dont parlent divers textes. (I) Universis présentes lilteras inspecturis universi civos totusque po- pulus Lugdtmensis salutem. Noverunt universi quod cum nos, qui de re- soito domini noslri régis Francie illustrissimi sumus, gravarainibus et in- juriis multis fréquenter indebite afficercmur a multis , ipsius domini régis humiliter supplicamus régie majestali quatinus nos dignaretur reci- pere in sua custodia speciali seu garda. Et ob hoc promisimus ipso domino régi nostre supplicationi predicte favorabiliter annucnti quamdiu sue voluntati piacucrit dare et solvere annuatim mandato ipsius domini régis apud Malisconcm, prima die men- sis octobris, videlicet : divites, decem solidos, et pauperiores, duodecin denarios turonensium ; médiocres vero, secondum quanlilatem facultatum suarum, a decem solidis usque ad duodecim denarios turonensium descen- dendo, assidendos per quatuor homines civitatis Lugdunensis, a ballivo Matisconensi qui pro tempore fuerit vel ab alio de mandato domini régis eligendos, qui super quantitate predicta fidelitei et sine fraude cujusquam assidenda prestabunt in ballivi predicti presentia vel coram domini régis mandato juramentum. Et ad hec firmiter observanda, obligamus domino nostro régis Francie nos, nostros heredes et etiam successores, ac omnia hona nostra presentia et futura. In cujus rei testimomium et munimen sigillum nostrum quo utimur presentibus litteris duximus apponendum. Datum Lugdunn. (sic) anno domini millesimo ducentesimo septuagesimo primo, mense maii (Arch. nat. i. 262, n° 4. et J . J . 5, n» xxx. Trésor des Chartes.).