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                        LES'GRANDS-CAPUCINS.                        t liT

 nativité de la sainte Vierge (1). Cette cérémonie'de la bénédiction
 de la ville du haut de la colline, tombée en désuétude, a été re-
 mise en usage. En 1843, Mgr de Bonald « célébra avec quelque
 « pompe le second anniversaire séculaire de la consécration de
 « la ville à la sainte Vierge. (Meyuis. Histoire du culte de la
 sainte Vierge, p. 139.)
   II reste bien peu de souvenirs archéologiques du couvent des
 Grands-Capucins ; cependant on peut encore se rendre compte
 de l'emplacement de l'église, située latéralement à la voie pu-
blique. Quand on pénètre par le passage n° 22, on remarque une
trace qui indique la position de son portail : ce sont les restes
d'un grand arc à plein cintre, noyé dans ia muraille. En effet,
le plan de Lyon de 1625, par Simon Maupin, retrace la façade
de celte église, qui se compose d'une large entrée à plein cintre,
surmontée d'une grande fenêtre circulaire et accostée de deux
petites ouvertures ; la partie latérale a été démolie afin d'élargir
la montée, et l'on se rend parfaitement compte de ces travaux,
car maintenant cette trace du portail ne se trouve plus au mi-
lieu delà façade.
   La masse des bâtiments des Grands-Capucins n'est pas con-
damnée à disparaître entièrement : les sœurs de l'Espérance —
gardes-malades,— l'orphelinat de Bethléem; où l'on recueille de
malheureux enfants privés de leur famille, ainsi qu'une salle
d'asile, continueront à résider dans ce local.




   La montée des Grands-Capucins était, avant l'arrivée de ces
religieux, la rue de Confort, et une porte du même nom se voyait
à son extrémité. Cette porte, placée un peu avant la montée des
Anges, est figurée dans le plan du xvie siècle et désignée sous
  (1) Voir dans le Salut public du 8 septembre 1873, un travail intéres-
sant de M. Armand Fraisse sur les pestes de Lyon.