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INSCRIPTIONS GRÉCO-LATINES. 27S III FAMILLE I.ATINIA Artaud, Notic., 1816, n« XXI. — Comaraiond, n° 78, p. 444. — Monfalcon, n° 10, p. 1333 : ET MEMORIAE AEJ TERNAE Q. LATINI PYRAMI ANIMAE INCOMPA RABILIS QVI VIXIT A N » . XII. M VIII DIES XVIII Q. LATINIVS CARVS ET DECIMIA NICOPO LIS PATRONI ALVMNO KARISS. ET SIBI VIVI POSVERVNT ET SVB. ASCIA DEniCAVERVNT TAKIEI EÃKïT. Cette inscription perdue, de même que celle qui fait l'objet du paragraphe II, n'offre aucun nom celtique. Tout est latin : Quintus, Latinus, Latinius, Decimia, ou grec : Pyramus, Hu- pà fto;, nom d'homme formé de iiupow, je brûle ; brûlé par les rayons du soleil, brun, Nicopolis, N^WU;. Latinus et son dérivé Latinius annoncent une agrégation familiale de clients ou d'affranchis, empruntant à la langue des conquérants une tra- duction de son vocable, car le cognomen Pyramus et le nomen Nicopolis sont des réminiscences de la Grèce, que l'auteur de l'agrégation ou tous ses membres ont quittée. Nicopolis, forme relativement récente de l'archaïque Nicasipolis, qui nous est con- nue par le paragraphe H, semble indiquer que la ville hellénique, jadis ou naguère habitée par la famille, portait dans son nom le radical vUy, victoire. Nous sommes sûrs de Nicomédie pour Vic- torine du texte précédent ; rien n'empêche d'ajouter à cette capi-