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IUSTOIEE DE SAINT-TIUVIER-EN-DOMBES. 289
M. Pierre de Thoiretta, prêtre, curé de Trévoux, et de
Montceaux, car les prêtres avaient alors plusieurs cures,
ayant été accusé d'avoir fait mettre l'interdit sur l'église de
Villefranche, à la requête de l'évêque d'Aragonse, fut
arrêté, vers 1504, à Saïnt-Trivier et mis dans la tour de
Trévoux.
Le 6 octobre 1508, le seigneur de Saint-Trivier assista,
par son juge, aux Etats de Bombes, auxquels il-fut con-
voqué, ainsi que quelques autres seigneurs pour donner
son avis sur le don gratuit qu'on demandait à la Dombes ;
Saint-Trivier envoya des députés à cette assemblée, les-
quels dirent que presque tous les marchands de leur ville
étaient décédés, n'ayant laissé que des pupilles ; que les
Bressans possédaient presque tous les fonds.; que des
prêtres qui se prétendaient exempts en avaient beaucoup
acquis, que leur châtellenie était très-petite; qu'on en
avait distrait depuis peu cinq ou six maisons des Guei-
don, ceux de Mons, qui avaient quatre maisons, Pierre de
Lescours et plusieurs autres qui contribuaient avec eux.
Le chancelier de Bourbonnais mit son ordonnance sur
cette requête, afin que les bailli et juges y eussent tel
égard que de raison. Saint-Trivier contribua pour 394
livres dans ce don gratuit.
Au mois de juin 1512, Anne de France, princesse de
Dombes donna ses lettres en faveur du seigneur et des
habitants de Saint-Trivier, pour y tenir un marché, tous
les jeudis. Ce marché se tint jusqu'aux guerres civiles de
la Ligue, pendant lesquelles la ville de Saint-Trivier fut
prise, pillée et tellement dépeuplée d'habitants, que le
marché fut aboli ; Gaston d'Orléans le rétablit par édit du
1« février 1643.
En 1513, le sieur de Ratis, suivi de 80 ou 100 hommes
d'armes bourguignons, surprit la ville de Saint-Trivier, où
il fit diverses pilleries.
Catherine de Saint-Trivier, baronne de Saint-Trivier et
de Branges, fille de Claude, baron de Saint-Trivier et de