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                    LE NOUVEAU FOÃIRVIÈRE.                  127

 ments types, dont les détails, recueillis et mesurés avec soin,
 doivent servir de points de repère pour la reproduction in-
 définie d'édifices dérivant du même style. Nous voulons dire
 en un mot que toutes les Å“uvres architecturales qui se sont
 produites en dehors de l'application géométrique du mo-
dule peuvent être plus ou moins parfaites, mais prennent
un caractère de liberté et d'indépendance que peut seul
donner le génie de l'inspiration. Le module est une limite
que le simple talent ne se permet jamais de dépasser.
   On nous pardonnera d'écrire encore sous le charme de
ces dessins reproduits par d'admirables photographies,
où le monument apparaît dans sa splendide unité et avec
ses couronnements en forme de diadème ; nous avons cons-
tamment sous les yeux cette noble architecture qui nous
semble lutter de majesté et d'élégance avec les édifices si
élégants de l'art grec. .
   Le nouveau sanctuaire, dominant une colline boisée où
les silhouettes se découpent sur un ciel imprégné des
clartés du couchant, /ne sera-t-il pas, en quelque sorte, le
Parthénon chrétien reflétant ce grand art oriental qui do-
mina plus tard toutes les civilisations ?
 ' Le parallèle que nous nous permettons d'établir entre le
célèbre temple d'Athènes et le monument chrétien qui
s'élève sous nos yeux, n'est pas tout à fait hors de propos.
Son nom grec, qui se traduit par celui de Vierge, PARTHÉNON,
nous paraît au contraire un point de comparaison on ne peut
mieux approprié à notre sujet ; mais nous nous y attache-
rons particulièrement en vue des rapports artistiques.
   Bâti, ainsi que la généralité de nos églises de pèlerinage,
sur une esplanade élevée, ayant l'acropole pour Soubasse-
ment, et pour rampes d'accession, les propylées, ces passa-
ges intérieurs couverts en marbre, le Parthénon était dédié
à Minerve, la Vierge. altière. personnifiant la Sagesse et que