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412               RÉUNION DE LYON A LA FRANCE.

   En 1180, en 1202, Philippe-Auguste confirme à l'ar-
chevêque de Lyon la régale de l'abbaye de Savigny (1).
En 1189, en 1222, il reconnaît encore les droits de l'É-
glise de Lyon à la régale d'Autun (2).
   Du 1 er novembre 1183 au 31 mars 1184, le roi de
France avait aussi ratifié l'accord conclu en 1173 entre
l'Église de Lyon et le comte de Forez (3).
   A la fin du xn e siècle (1190), Philippe-Auguste, se ren-
dant en Terre-Sainte avec le roi d'Angleterre, passa à
Lyon (4). Dans son court séjour dans cette ville, il put,
comme on l'a dit (5), donner aux Lyonnais l'idée de com-
mencer la lutte avec leurs seigneurs ; mais, en tous cas,
ce fut secrètement.
   Les rapports de Philippe-Auguste avec l'Église de
Lyon ne cessèrent jamais, en effet , d'être bienveil-
lants (6).

   (1) — 1180 : A. Bernard. Cart. de Savigny, notice sur Savigny,
p. XCIV. — L. Delisle, Catalogue des actes de Philippe-Auguste, (Paris,
1856) n» 18. — 1202 : — La Mure, T. m. n > 32 bis, p. 27*
                                             <
   (2) Ârch, dép. du Rhône. Arm. Cham, vol. 8, n° s 1 et 1 joint ; vol. 10.
n»s l et 2 — Arch. Nat. (Trésor des Chartes), J. 262. n° 8 (vidimus). —
Bibl. nat. f. fr. (mss.) 4441, f° 141 r°. — d'Achery, Spicilége, (Paris,
1723) T. m. p. 554 — Gallia Chr. T. iv. (preuves de l'Eglise de Lyon
n° XLV. — L. Delisle, Catalogue, des actes de Ph. A. n° 235 — Plusieurs
des sources que nous venons d'indiquer donnent l'acte de 1189 comme
ayant été rendu en 1289; c'est une erreur facile à réparer.
  (3) Arch. dep. du Rhône. Arm. Cham, vol 32, n° 3 — Bibl. nat.
(mss.) Lat. 10.032 f° xvn et s. — Ménestrier. pr. p. xxxix — Gallia
Chr. T. IV, col. 131—Catalogue des actes de Ph. A. n ° 9 3 . (du 1 e r nov.
1183 au 31 mars 1184).
   (4) Historiens de F . T. XVII, p . 500 — Péricaud, Notes...,       T. I,
p. 41-42.
  (5) A. Bernard, de la Commune lyonnaise, (Lyon, 1843) p . 9.
  (6) Ce n'est pas à dire, cependant, que l'Église n'eût jamais à se plain-
dre du roi. Il ne s'abstint pas de la rançonner durement, en plus d'une