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QUATRE INSCRIPTIONS GRÉCO-LATINES M U S É E DE LYON PREMIÈRE PARTIE. I LES GENS PATERNIA ET TERTINIA. Feu H. Monin, auteur d'un livre intitulé •. Monuments des idiomes gaulois, s'est occupé des inscriptions grecques ou ad- mettant des mots grecs, qui font partie du musée lapidaire de la ville de Lyon. Il a cru voir du gaulois pur dans quelques-uns de ces textes. H. Monin m'était personnellement inconnu; mais, lié avec le bon et honnête docteur Monin, son oncle, un profond botaniste, dont les magnifiques herbiexs font aujourd'hui partie des collections de la ville de Blois, je m'intéressais sincèrement à ses travaux, je m'y intéressais également eu égard à la nature môme da ces travaux. Bien que l'enthousiasme de H. Monin pour les études celtiques l'ait amené quelquefois à trop élargir le champ des hypothèses, il a néanmoins émis sur plusieurs points controversés de la langue et de l'histoire gauloises une foule d'idées justes et ingénieuses dont la science peut faire son profit. Dernièrement, un celtiste distingué de ce temps a relevé avec éloge un de ces aperçus de Monin, frappé au coin de la saine critique ; il s'agissait du duel dans les déclinaisons gau- loises. Le présent travail n'a donc pas pour but de déprécier une mémoire que j'honore, mais simplement d'évaluer l'exacte proportion de l'élément gaulois contenu dans les textes épigra-