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» i ' RKluNlO-N DIE LÃON A LA FRANCE. 261 acceptèrent, une première trêve imposée par les arbi- - très (1) (22 janvier 1270); mais s'accusèrent réciproque- ment, peu de temps après, de l'avoir violée \2). Les arbitres, c'est-à -dire le roi de France et le légat : apostolique, s'empressent alors d'écrire aux chanoines de Lyon et de Saint-Just et au peuple lyonnais de res- pecter la trêve et d'attendre en paix la conclusion de l'ac- cord (3). Cela fait, par un acte solennel, ils rétablissent teu'es choses en l'état où elles se trouvaient au départ de Philippe de Savoie. Ils-prescrivent notamment aux citoyens de détruire les fortifications par eux élevées et à l'autorité ecclésiastique de lever les sentences d'inter- diction et d'excommunication portées par elle (4). (Paris, février 1270.) Les arbitres invitaient en même temps leurs délégués à Lyon de veiller à l'exécution del'acte (29 février 1270) (5). • Trois jours après, ils leur écrivent encore (6) pour qu'ils ^ demandent aux citoyens lyonnais de ratifier l'accord. Ce qui fut fait sans difficulté (7). Cependant la sentence arbitrale dont nous venons de parler était restée inexécutée. Le 19 mai de la même an- née, les arbitres rendirent un nouvel acte qui en repro- (1) Ménest., pr. p. 3 cl 4. Transcriptum compromisse — Traduction en français dudit compromis. Arch. nat., J. 263, n° 3 (Trésor des Char- tes) et Arch. dè.p. du Rhône, arm. Abram, vol. 13, u° 3. (2) Mènes t.., p r . p . 7 - 1 1 . (3) Ménest., pr. p. 5. Hoc est transcriptum cujusdam inhibitionis. (4) Ménest., pr. p. 4 et 5. Hoc est primum praeceptum. . . — Arch.dèp. du Rhône. Arm. Abram, vol. 13, n° 4, même a,ctc. (5) îttnest, pr. p . 5. Hoc est transcriptum commissionis cujusdam. (6) Ménest., pr. p. 5 (3 mars 1270). Hoc est transcriptum altcrius cu- jusdam commissionis. (7) Ménest., pr. p. 5. Hoc est transcriptum comprornissi ratiffiesti (3 avril 1270), 17