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252              RÉUNION DE LYON A LA FRANCE.

•rétablir la paix troublée par suite des prétentions du
seigneur de Villars, Imbert, qui cherchait à secouer la
suzeraineté de l'Église (1).

                             5. Divers.

  Enfin il est peu de ses voisins avec lesquels l'Église de
Lyon n'ait eu un jour à entrer en lutte. Tantôt c'était
un feudataire de l'archevêque qui voulait devenir indé-
pendant (2); tantôt, au contraire, c'était l'archevêque
qui entreprenait sur les droits des autres, et voulait re-
prendre, par exemple, à l'ordre de Cluny, une église déjà
donnée (3), etc.
   Étendant au loin son pouvoir, ayant pour feudataires
les dauphins de Viennois (4), les seigneurs de la Tour (5),
les ducs de Bourgogne (6), sans parler des comtes de
Forez, seigneurs de Beaujeu et de Villars, etc., l'Église
de Lyon ne pouvait garder entre tous ces seigneurs une
balance exacte et ne pas épouser quelque peu leurs que-
relles privées. Bien peu d'-années se passaient donc en

   (1) Bibliothèque nationale, Mss. fonds Dupuy, vol. 96, f0! 178-18S. —
Dans cet acte (10 août 1304), qui est un accord entre Imbert et l'Eglise
de Lyon, Imbert reconnut tenir d'elle le territoire de Trévoux, etc.
   (21 Arch. nat., (Trésor des chartes), J. 2 6 2 , n» 2. — 21 juin 1214,
accord entre l'archevêque de Lyon, Renaud, et Guichard de Montagny.
Guichard reconnut tenir de l'Eglise de Lyon le château de Montagny
« exceptis septem pedis quas sepedictus Guichardus se pro alodio in ipso
« castro dicebat habere. »
   (3) V. Historiens de Fr.. t. XV, p . 396 et 636.
   (4) Obituaire Guigne, Pièce justif., n" 33. — Histoire du Dauphiné, par
Valbonnais, t. II (Genève, 1722), p. 600.
   (5) EUt. du Dauphiné, etc., t. I, p. 168. — V . aux Archives de l'Iiere,
l'acte du 8 juin 1220 par lequel l'archevêque concède un fief à Albert de
de la Tour. (Communication de M. l'archiviste départemental.)
   (6) La Mure, t. I, p. 165 (note).