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138 COLONGK AU MONT-D'OR, de ce territoire est ledit sentier au midi et au couchant, la Saône au levant et le chemin des grands Violets au nord. Le mot de Sablières, sur les rives de la Saône, n'a pas besoin d'explica- tion. (Voir les Chargeurs.) TERRETIÈRE (sur). — On appelait ainsi, en 1785, le même territoire nommé curtil au roi. C'était dernièrement le clos Condamin, aujourd'hui une maison bourgeoise et l'atelier de serrurerie de M. Mirouze occupent une partie de ce ténement. Nous ignorons l'étymologie de terretière à moins qu'on n'y voie la désignation habituelle, d'une propriété domaine de Terret (Terret-ière). THIBAUDIÈRE (La). — On appelait ainsi, en 1789, un téne- ment compris dans le territoire de ChampiUion. Ce ténement fut déclaré à cette époque par M. Louis-Joseph-Marie de Sarde de Saint- Verand, héritier de Pierre de Sarde- Il y avait aussi la petite Thibaudière, tout proche. TORVÉON ou LÀ TORVÉONIÈRE.—Le territoire de Torvéon ou Torvéonière est encastré entre le chemin du Poizat, au cou- chant; le chemin de la Côte, au midi; celui du Haut de Co- longes, au'levant ; et la commune de Saint-Romain, au nord. Ce ténement ne fut primitivement qu'un grand domaine pris sur les territoires plus anciens du Poizat et de Moyrand. Il doit son origine à la famille des Torvéon, riches épiciers de Lyon, qui, ayant fait fortune, ont su donner à leurs descendants ins- truction et charges. En effet, nous trouvons dans le testament de Claire Marti- nière, veuve de Jean Torvéon, citoyen de Lyon, et mère de Jac- quemet, les clauses suivantes (1) : « Sépulture, à Saint-Nizier, dans le grand cimetière, au tom- (I) La collection de testaments, datant» de 1309 a 1501. qui est dépo- sée aux archives départementales, a été inventorié par M. Vital de Valons, sous-bibliothécairc au Palais Saint-Pierre. C'est dans les cartes de ce labo- rieux érudit, notre ami, que j'ai puisé les renseignements sur le testament de Claire Martinière. A chacun son bien.