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                       ETIENNE MAETELLANGE.                        .   H 3

tious du P. Derand celle s qui proviennent de Martel-
lange, mais nos investigations ont été sans résultat,
Nous ne nous arrêterons donc pas plus longtemps sur le
mérite de cet ouvrage, au point de vue- mathématique,
nous réservant de l'étudier dans la biographie de Girard
Désargues, qui avait fait paraître, en 4640, un traité
de coupe de pierres (258), mais dont le P. Derand
semble n'avoir pas encore connaissance.
    C'est une coïncidence digne de remarque que ces trois
 ouvrages sur le même art, paraissant d'une manière
 presque simultanée, au xvne siècle, dans lesquels deux
 Lyonnais témoignent de leur» études et de leur science,
 tout en reconnaissant que Philibert de l'Orme, aussi
 Lyonnais, a été le premier à ouvrir la voie.
     Nous devons signaler,'^da-ns l'ouvrage du P. Derand,
 le mérite exceptionnel des cartouches qui entourent les
 titres de chaque planche. Quelques-unes de ces pièces, re-
 marquables de gravure, ont été reproduites dans le pre-
 mier et le deuxième volume de l'Art pour tous, de Reiber,
 qui en attribue une., (celle de la planche 257 de Derand)
 à Saint-Igny, peintre et graveur.
     Nous sommes fort embarrassé à cet égard , car nous
  nous sommes fait une loi de n'attribuer qu'avec la plus
  grande réserve aux artistes qui nous occupent, les œuvres
  dont la paternité est indécise.
     Cependant nous devons faire observer que beaucoup de
  ces motifs ou cartouches sont d'un dessin purement arehi-


    (•258) Brouillon nraiect d'exemple d'une maniera universelle dn S. G.
 0. L. touchant la praetiquz du trait à preuves pour la coupe de pierres en
 l'architecture ; et de ïesclaircissement d'une manière de séduire au. petit
 pied en perspective comme en géomitral et de trader ions cadrans piuts
 •J'heurei égales au soleil. Paris, en aoust 1640, avec privilège,

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