page suivante »
POÉSIE. L'ORAGE IMITÉ DE GUSTAVK SCHWAB, POÈTE ALLEMAND. La bisaïeule au corps dolent Repose sur un coussin blanc. L'aïeule, dans la chambre basse, File au rouet; la mère coud, Pendant que la fille, avec grâce, Badine, heureuse, à ses genoux.... — Comme il est lourd le vent qui passe! — IL L'enfant dit: « C'est fête demain, « Dans les prés, le long du chemin, « Ohl qu'il fera bon d'être au monde « Pour cueillir, entre leurs sillons,- « De belles fleurs tout à la ronde, « Pour y chasser aux papillons ! » — Entendez-vous? l'orage gronde.— III. La mère dit, sans croire au mal : « Demain, c'est fête. Pour le bal « J'apprête ma robe de soie ; « Peut-être y danserai-je encor ; « Après le chagrin vient la joie, « Après la nuit, le soleil d'or... » — Voyez l'éclair comme il flamboie! — 24