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380 ALEX! A. hœremus, nec absque causa judicium noslrum loctori com- niillimus. Sur quelques noms de peuples, il hésite; il sou- met son jugement au lecteur. Il y avait de quoi hésiter, en effet, quand pour un seul nom, il trouve quatre variantes : Ambivaretis, Ambruaretis, Ambulartis , Ambarris. Ce der- nier avait ses préférences : Fide num legendum sil Am- barri; et sa pensée a prévalu. Aulerci l'embarrasse davantage : Aulerci autem ibidem vocabulum mihi prorsus suspcclum. C"est qu'avec Paul Ma- nuce et F. Ursinus, il le séparait de Brannovices, et d'un seul peuple en faisait deux. La faute était aux anciens co- pistes. J. Glandorpius soupçonne ici l'omission d'un mot : « Si « l'auteur, dit-il, ajoutait un surnom aux Aulercs, on saurait « desquels il veut parler. Car il y a trois pays de ce nom (1).» Hotman lui donne satisfaction. — C'est peut-être le pre- mier savant qui ail reconnu et proclamé que Bramiovicibns est la pour déterminer Aulercis, et que ces deux mois ne doivent pas être séparés : « Aider cis-Br annovicibus ; — Ego « non duos facio populos, sed unicum dumtaxat, ut alibi, « Aulerci-Eburones , Aulerci-Cénomani, Aulerci-Diablin- « très f2). » Cette opinion si rationnelle a prévalu; et la question est si bien vidée, ici, comme mur Ambarri, que la controverse même est communément ignorée aujourd'hui. Quel mal y aurait-il donc à faire un pas en avant, k établir qu'il y a encore une surabondance de mots, et quAulerci- Brannovices et Brannovii expriment un seul et même peuple ? (1) « Aulercos quos dicat, incertum, quiim eognomentum non adjiciat « et triplices fuisse conslet. » (Joan. Glandosp. Annotationcs. . . p. 149.) (2) Fi'aneisci Hotmani inJulii Cœsaris commentarios. Notœ renov. p. 339.