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hœremus, nec absque causa judicium noslrum loctori com-
niillimus. Sur quelques noms de peuples, il hésite; il sou-
met son jugement au lecteur. Il y avait de quoi hésiter, en
effet, quand pour un seul nom, il trouve quatre variantes :
Ambivaretis, Ambruaretis, Ambulartis , Ambarris. Ce der-
nier avait ses préférences : Fide num legendum sil Am-
barri; et sa pensée a prévalu.
   Aulerci l'embarrasse davantage : Aulerci autem ibidem
vocabulum mihi prorsus suspcclum. C"est qu'avec Paul Ma-
nuce et F. Ursinus, il le séparait de Brannovices, et d'un
seul peuple en faisait deux. La faute était aux anciens co-
pistes.
   J. Glandorpius soupçonne ici l'omission d'un mot : « Si
« l'auteur, dit-il, ajoutait un surnom aux Aulercs, on saurait
« desquels il veut parler. Car il y a trois pays de ce nom (1).»
   Hotman lui donne satisfaction. — C'est peut-être le pre-
mier savant qui ail reconnu et proclamé que Bramiovicibns
est la pour déterminer Aulercis, et que ces deux mois ne
doivent pas être séparés : « Aider cis-Br annovicibus ; — Ego
« non duos facio populos, sed unicum dumtaxat, ut alibi,
« Aulerci-Eburones , Aulerci-Cénomani, Aulerci-Diablin-
« très f2). »
   Cette opinion si rationnelle a prévalu; et la question est
si bien vidée, ici, comme mur Ambarri, que la controverse
même est communément ignorée aujourd'hui.
   Quel mal y aurait-il donc à faire un pas en avant, k établir
qu'il y a encore une surabondance de mots, et quAulerci-
Brannovices et Brannovii expriment un seul et même
peuple ?


  (1) « Aulercos quos dicat, incertum, quiim eognomentum non adjiciat
« et triplices fuisse conslet. » (Joan. Glandosp. Annotationcs. . . p. 149.)
  (2) Fi'aneisci Hotmani inJulii Cœsaris commentarios. Notœ renov. p. 339.