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                            ÉGLOGUES DE VIRGILE.                          481

   Il dit ailleurs dans son Carrousel (circus regius) :
      Oro.... per dulcia nati
     Oscula, qui placido jam risu noscere matrem
      Incipit.

  Mais le plus explicite de tous est encore Simon Bignicourt
[Poésies latines et françaises, Londres, Paris, 1756, in-12) :
        Regius yolo puellus
        Indicet risu parentes.
   Je m'arrête : je n'en finirais pas si je voulais tout dire (4) ;

   (4) Pour toutes les citations littéraires qui figurent dans mon travail, je
me plais à reconnaître que je dois beaucoup à M. P. Rostain , de Lyon, dont
j'ai souvent admiré la profonde connaissance des poètes anciens et moder-
n e s : il a gracieusement mis à ma disposition sa précieuse bibiiollièquc et
sa mémoire plus riche encore. — Ajoutons à l'appui de ma thèse quelques
nouveaux exemples : Passerat [J. Passeratii calendœ et carmina, Paris,
1602), reproduit, dans le même sens que nous, le vers de Virgile :
       Ergo âge, chare puer, risu cognosce parentes.
   Le Père Oudin, de Dijon (Fr. Odini carmina varia in poemata didascalia,
t. 3, Paris, 1749) en fait autant dans une ode Lotharingiœ principi recens
nato .•
        Incipe, parve puer, risn cognoseere patrem.
et il explique, on ne peut plus clairement, les deux vers qui précèdent dans
son Principis Condœi genethliacon :
                Ingcnti puerum vagire sub aula
          Condaeiim, etlaeto laitum ridere parenli.
  Le doule n'est pas possible à la lecture des vers que Maurice Newport
(Neoportus, carmen vagum, Jacobo et Mariœ, 1677) adresse à un nouveau-
né de sang royal :
          . . . .Risu cognoseere tu quoque vatem
          Incipe, magne puer.
  En voici d'autres qu'on ne trouvera pas moins concluants :
       Ille tibi arridet, teque obtutu fi.vus in u n a . . . .
       Jam matrem agnoscit, tendens sua brachia.