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TRAVAUX DE L'ACADÉMIE. 349 Séance du 14 juillet 1863, Présidence de M. Paul SAUZET. M. le président entretient la Compagnie de la perte que, depuis sa dernière séance, elle a faite dans la personne d'un de ses mem- bres titulaires, M. le docteur Francisque Devay. Nos regrets, dit M. le président, ont accompagné M. Devay à sa dernière demeure. Il ne nous appartenait que depuis peu d'an- nées, mais, s'il n'a fait que passer parmi nous, il n'en laissera pas moins des traces durables dans notre souvenir. Il avait, dès long- temps, pris place dans cette pléiade de médecins qui cultivent d'une ardeur égale la philosophie et la science de guérir. La mé- decine spiritualiste n'eut pas de défenseur plus dévoué, et l'Aca- démie se rappelle la part qu'il prit dans la discussion sur l'ani- misme. Son Hygiène des familles et son Traité des mariages con- sanguins lui assignent un rang honorable parmi les médecins lyon- nais qui se sont fait un nom par leurs écrits. En terminant, M. le président invite M. le docteur Perrin à donner lecture du discours qu'il a prononcé, au nom de l'Acadé- mie, sur la tombe du regrettable docteur Devay. Le discours de M. Perrin sera annexé au procès-verbal et i n s é r é : dans les Mémoires. M. Pétrequin lit la suite de son travail ayant pour titre : De l'intervention de la physiologie dans l'interprétation fort controver-' sèe d'un passage des èylogues de Virgile. M. Aristide Dumont, membre correspondant, communique des considérations sur le Percement du Monl-Cenis. M. Fournet dépose une note sur le Traitement des résidus, mi- nerais de plomb complexes, pour l'extraction du plomb, du cuivre, de l'argent, de l'or et du sou/re qui y sont contenus. Cette note est ainsi conçue : Les minerais de plomb sont fort complexes ; aux combinaisons plombeuses des filons s'ajoutent des matières ferrifères, cuprifè-