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ISO UNE NOCE. sacrifices de son père, malgré la ferme de mon moulin de Sainte-Marthe que je lui ai donnée à de bonnes conditions pour lui, il s'est trouvé humilié de ne pouvoir faire à sa fiancée tous les présents que prescrit l'usage. Un jour môme, il a voulu tout rompre h cause d'un sarcasme de deux parentes de Marie. Cette petite blessure oubliée, grâce à la force de son affection , Claude s'est moqué des superbes mépris des Bellouart tante et cousine , et il a acheté, au lieu de salin , de la soie, et au lieu de la soie , de la laine ; mais il n'a pu avoir une montre, et voilà la montre donnée par vous à votre frère de lait qui l'offrira à sa fiancée. Prenez votre chapeau, allez chez le père Fontaine, et sachez faire accepter par Claude votre petit présent. Courez donc, Frédéric, vous n'avez pas de temps à perdre, car les cloches annoncent l'heure de la messe, et je m'en vais vile chez Marie de mon côté. S. BLANDY. (La suite au prochain n°).