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124 JEHAN PERCÉ AL. qu'une maison et un jardin silués près du pont du Rhône, ayant été confisqués par le roi, au profit de l'un de ses ser- viteurs , le nouveau propriétaire les céderait volontiers a l'hôpital de la ville contre un petit office ; notre peintre of- frait sa médiation auprès de Louis XII. Le Consulat vota, le 31 juillet, qu'on devait prier le die t Jehan de Paris de pour- suivre que la chose vienne à effet. Le 22 janvier 1511, il écrivit secrètement de B!ois aux mêmes magistrats, pour les prévenir du mécontentement du roi au sujet de la mauvaise police de Lyon. La délibération consulaire dans laquelle l'affaire fut exa- minée, est datée du 5 février 1511 ; en voici le texte offi- ciel : « Vues les lestres missives envoyées par Jehan de Paris, « datées du jour saint Vincent, ont été lues et publiées à « plain au Consulat, et chascun des assistants ont fait sor- te ment de non révéler le contenu ôs dictes lestres. Et pour « ce que les dictes lettres font mencion que le roi est ancien- « nement couroucé contre la ville, à cause de la maulvaise « polisse et maulvaise justice qui y est; à ceste cause a « été mise la matière en termes pour adviser ce qu'il est « besoing y faire. Et, après les opinions d'ung chascun, a « été ordonné escrire a M. le trésorier Robertct (1), et lui « envoyer ung personnaige pour s'enquérir dudicl Robertct, « s'il est vrai que le roi ait dit les dictes paroles, et s'il est « anciennement irrité contre la ville, et pourquoi, afin d'y « remédier le mieux qu'il sera possible. El pour ce que le « dict seigneur se plaint de la maulvaise justice, a esté or- « donné aller summer MM. du grand Conseil de Monseigneur « de Lyon (l'archevêque de Lyon, haut justicier de la ville), « qu'ils veullent pourvoir à la politique de ladite ville, tant (1) FJorimond Robertct, trésorier de France, seigneur de Bury en Blésois, devint ministre sous François I er