page suivante »
34fi TRAVAUX DE L'ACADÉJIIE. sive, et qu'elle propose, en conséquence, de replacer les émérites sur la même ligne que les titulaires, en ce qui concerne le droit aux jetons. Ces conclusions, mises aux voix, sont adoptées à l'unanimité. M Tabareau communique lin travail sur l'enseignement ma- thématique créé par lui à l'Ecole La Martinière. En faisant connaître les ingénieux procédés de sa méthode, qui a reçu le nom de méthode Tnhareau, l'honorable cmérile jette un coup-d'œil sur renseignement général de celte Ecole-modèle, rap- pelle la part que l'Académie a eue à sa fondation, et signale à la reconnaissance publique les noms des hommes qui lui ont consacré leur temps et leurs lumières. M. Louis Dupasquier obtient la parole. L'honorable membre déclare qu'il est heureux de saisir cette occasion pour dire à M. Tabareau combien, alors qu'il professait lui-même à La Martinière, il s'était habitué à le respecter comme prolesseur et à l'aimer comme collègue. Mais, tout en reconnais- rant que la pensée de faire manipuler les élèves dans l'enseigne- ment de la chimie appartient exclusivement à M. Tabareau, il croit devoir revendiquer pour son frère le développement donné ta cette idée et à cet enseignement par ses publications spéciales au cours de chimie de La Martinière. Il n'a pas réclamé autre chose pour le docteur Alphonse Dupasquier dans sa réfutation du dernier écrit de M. Antonin Monmartin. C. F. Séance du 7 juillet 1863. Présidence de M. Paul SAUZET. M. le docteur Pétrequin communique le premier chapitre d'un travail qu'il intitule : De l'intervention de la physiologie dans l'interprétation fort controversée d'un passage des Eglogues de Virgile. M. Hénon, après avoir donné la définition de la greffe, qu'il considère, en résumé, comme une opération à l'aide de laquelle