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ALEXIA. 293 de Plutarque, comme tout à l'heure j'ai trouvé Plutarque d'accord avec César. Continuons, en effet, le texte commencé plus haut : « La le vindrent des ennemis assaillir et envi- « ronner de tous costez, avec un nombre infini de milliers « de combatlants : et lui aussi ne faillit pas les atendre, et « combattre si bien, qu'avec le temps et l'efroi qu'il leur « donna, il les râgea finalement à sa volonté. .Mais du nom- « mencement, pourtant, il semble qu'il y récent, quelque se- « cousse. Car les Arvermens monstroyent en un de leurs « temples une espée pendue, qu'ils disoyent avoir été gagnée « sur César ; et lui-mesme depuis en passant uu jour par fa, « la vid et s'en prit a rire. Comme ses amis la voulussent « faire oster de fa, il ne voulut pas qu'ils le fissent, disant « qu'il n'y fallait pas toucher, puisque c'estait chose sacrée. » Voilà du bon esprit chez César. Mais il ne saurait nous faire méconnaître les sentiments patriotiques et l'enthou- siasme de trop courte durée d'Héric : Tn quoque Cœsarcis fatalis Ak'xia caslris. Et vous l'appelez un faussaire que l'Institut couronne dans sa séance du 7 août 1857 /..... Nous avons fait tout à l'heure connaissance avec lui ; et ni vos compliments, ni son froc ne nous empêcheront pas de l'estimer, de l'aimer et de le croire. Encore, si le moine généreux et intelligent qui pleure les malheurs anciens de notre nation pouvait concentrer sur lui seul tous les traits d'esprit, tout le poids de l'indignation qu'il soulève si a propos!.... Mais voici pour ses confrères : « On fut de son temps coutumicr du fait. Un do ses con- « frères et voisins invente et crée des titres a son ab- « baye (1) » Ah! ça; . . . . mais vous oubliez que tous les trésors de l'antiquité sont passés par les mains de ces moines coulu- (1) P. 164, col. 2, fin.