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ALEXIA ET LES AULERCI-BRANNOVICES AU TRIBUNAL DE VINGT SIÈCLES ET DE J. CÉSAR. Suite (1). V L'auteur d'Àlesia a découvert que « ce moine, refaisant « l'histoire a sa façon, transforme les vainqueurs en vaincus « et narre outrecuidamment a la barbe des Commentaires « [elle doit être bien grise et fort longue!), comment César « et son armée, défaits a Alesia, y trouvèrent de nouvelles « fourches caudines (2). » Vilain moine, va! Mauvais citoyen romain! Mais il faut bien que j'avoue que je ne connais point cet Herric à deux rr. Le mien confirme, hélas! la victoire définitive de César sur nos pères et la ruine à 'Alexia des Mandubiens : Nuiic restant veteris tantum vesligia castri. J'y lis, il est vrai, le vers pas tant barbare et assez pa- triotique dont on s'indigne si fort : Tu quoque Cœsareis fatalis Alexia caslris. . . . Mon cœu? de Français, je voulais dire de Gaulois, en re- mercie le moine, loin de. lui jeter un misérable pardon (3). Et j'ai la consolation bien sentie de le trouver en compagnie (1) Voir le dernier numéro de la Bévue du Lyonnais. (2) P . 164, col, 2, vers la fin. (3) « H faut lui pardonner ? » Alesia, p. 164, col. 2, ligne 58.