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                          ALEXIA
                                    ET



    LES AULERCI-BRANNOVICES
               AC TRIBUNAL DE VINGT SIÈCLES ET DE J .   CÉSAR.




                                Suite (1).




                                  XII.

   Ge n'est pas tout. Alaise est en pays ennemi pour l'armée
gauloise. L'auteur d'Jlesia en convient quand il cite (2), sans
contradiction ni observations, la traduction si positive de Plu-
tarque : « (César) partant de là, passa a travers le pays des
« Lingons pour entrer en celui des Séquaniens qui ÉTAIENT
« AMIS DES ROMAINS               » Et César lui-même l'affirme
lorsqu'il dit qu'une fois chez les Séquanes, il aura plus de
facilité et trouvera plus de ressources pour venir en aide aux
Allobroges : « In Sequanos... iter faceret quà facilius subsi-
dium frovincice ferri posset. » Nous venons de voir que
Vercingetorix, dans sa harangue, en prenait précisément
sujet de presser l'atlaque de César.
   Ce point établi, il faut bien admettre que la forteresse prin-
cipale des Séquanes qui aurait été votre Alaise, est occupée,
par les soldats de la Sequanie, tout comme notre Alise, a
nous, par les soldats de la Confédération Eduenne.

  (1) Voir le dernier numéro de la Bévue du Lyonnais.
  (2) Page 164, col. 2, premières lignes.