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458 MUSIQUE RELIGIEUSE. vrai style d'Eglise, rappelle sans la copier l'hymne de la fête du Saint-Sacrement ; Verbum supernum prodiens 2° Le n° 3, Feni, Creator, mélodie remarquable et diffé- rant complètement du chant Grégorien. Elle est sur un rhythme à trois temps, analogue a celui des proses moder- nes, si on se laissait, contrairement aux intentions de l'au- teur, entraîner a un mouvement trop rapide ; 3° Un Pie Jesu, tout a fait musical et en dehors de nos premières observations, ce qui est admissible pour un mor- ceau de ce genre. — Adagio d'un chant large et pathétique et devant produire un grand effet ; 4° 12 Motets que nous recommandons à tous les chan- teurs isolés ou engagés a des chœurs, on y trouve les qua- tre Antiennes à la sainte Vierge qui se chantent après vêpres. Un Sub tuum, un Tanlum crgo, un Adoro te, xxaAve ve- rum et un 0 sacrum convivium, motets d'un usage assez fréquent et admis dans les offices de toutes les Eglises. Souvent au lieu de leurs chants primitifs qui sont inimita- bles et sublimes, on les affubles d'airs modernes , incor- rects, sautillants et d'une allure triviale. Les chants de M. Duval n'ont pas ces défauts et devraient être étudiés pour toutes les réunions pieuses qui veulent dire ces priè- res, sur d'autres mélodies que celles du plain-chant. Elles ne cesseraient pas alors d'être convenables, édifiantes et irréprochables vis a vis de l'art musical. Le dernier motet Cœnantibus illis dont je cherche en vain l'emploi dans les offices de Lyon, est un magnifique solo de basse, espèce de récit conforme au texte, se résolvant sur une phrase magistrale, et si j'ai, un regret, c'est de ne pouvoir intercaller ici trois parties de musique pour la faire connaître arec son accompagnement. Les paroles sont : Hoc