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62                          RÉFUTATION.
me, sans crainte d'être démenti par des faits, que
M. Monmartin ne m'a pas plus indiqué l'idée de
mon enseignement qu'il ne m'a aidé à dévelop-
per ma méthode; pas plus encore qu'il n'a guidé
M. Tabareau, dans la création de son cours ap-
pliqué à l'enseignement des sciences industrielles;
pas plus enfin qu'il n'a eu l'idée de l'organisation
de l'Ecole , car à l'Académie des sciences, belles-
lettres et arts de Lyon revient l'honneur d'avoir,
dans sa séance du 10 septembre 1822, déclaré,
conformément aux pouvoirs qui lui avaient été
conférés par le testament du major-général Martin:
« que la Martinière serait une école gratuite d'arts
« et métiers, spécialement appliquée au progrès
« et au perfectionnement de l'industrie lyon-
« naise (1). »
   En 1849, je présente, ainsi que je l'ai dit, mon
manuscrit à l'Administration de l'Ecole qui l'ap-
prouve sans observation, puis je le fais imprimer
avec son assentiment.
   En i852, je publie une seconde édition en la
complétant et la fais distribuer aux élèves (2).

sciences spéciales à l'art du dessin, et les simplifier pour les ren-
dre accessibles à tous, ainsj que l'avait fait pour les sciences in-
dustrielles mon maître et mon ami, M. Tabareau. (Voir sa bro-
chure publiée, en 1828, sur ce sujet).
   (4) Voir la brochure publiée, en 1823, par M. Tabareau, sur
le projet d'organisation d'une école d'arts et métiers à Lyon.
   (2) Cette deuxième édition étant presque épuisée, je m'occupe
d'en publier une troisième, que j'appelerai populaire, parce que