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CLAUEà DE FLEUR1EU. 445 in-4°, avec 4 caries marines. Il ne se borna pas à rendre compte de toutes les opérations relatives à l'épreuve des hor- loges; il y joignit le détail de toutes les observations astrono- miques et de tous les calculs auxquels il s'étoit livré pour rec- tifier les cartes de l'Océan Atlantique; et,jaloux de multi- plier ce nouveau moyen de perfectionner la description du globe terrestre , il a donné, à la suite de son Journal, les méthodes qu'il a pratiquées, afin que les navigateurs qui voudroient s'engager dans la même carrière ne fussent pas rebutés par la difficulté de trouver les moyens et n'eussent qu'à les mettre en pratique. 11 a eu la satisfaction de voir ses moyens employés utile- ment par les François , les Anglois, les Danois, et les uns et les autres se sonl empressés de lui en faire honneur. Toutes les cartes de l'Océan Atlantique ont été réformées d'après celles que le citoyen Fleurieu avoit dressées el publiées. En 1776, le gouvernement créa pour lui la place de direc- teur des ports el arsenaux , qu'il a occupée pendant quinze ans. Chargé, lui seul, de la direction de tous les travaux et approvisionnements de la marine , des places de campagne , de la correspondance avec lesgén'ôraux, etc., il a suffi à tout, et si l'on se rappelle qu'à l'époque de la dernière guerre , la France n'avoit pas dix vaisseaux en état d'être armés pour des voyages hors des mers d'Europe, on ne peut pas oublier que, dès avant 1779 , la marine de France attaquoit celle d'Angle- terre dans les quatre parties du monde , et c'est la première époque de son histoire où elle ait été offensive partout à la fois, et partout victorieuse. Aussitôt que le calme de la paix lui permit de disposer de quelques moments , il sut allier aux travaux ordinaires de sa place ceux que son goût pour les sciences ne lui permeltoit pas d'abandonner. En 1785 , il fut chargé de tracer le plan du voyage de La