Revue du Lyonnais » série 2 - n°8 ( 1854 ) » pp.327

                               . L'HISTOIRE DE LYON.
                               V                                   327

                          Mais l'orgueil affiche
                          De la haute noblesse
                          Démontre que la chasteté,
                          L'obéissance et pauvreté
                          Sont de pures faiblesses.

                          Qui vient à tire d'ailes 1
                          Ha ! c'est notre intendant (1).
                          Plein d'amour et de zèle,
                          Il adore l'enfant.
                          — Que tout soit'prodigué
                          A Jésus, à Marie. —
                         Il dit, et son subdélégué (2)
                         Boin, sans peur^d'être épilogue
                         Suit un ordre si pie.

                         Quelle est cette séquelle ? (3)
                         Quel tas de noirs grimauds !
                         Que cette kirielle
                         Doit engendrer de maux !
                         Ah ! que j ' y vois de sots!
                         Il en est peu d'aimables ;
                         Quant aux greffiers, aux procureurs,
                          Quant aux huissiers toujours voleurs ,
                          Dévouons-les aux diables.

                          Et toi, docte revêchc,
                          Engeance à redouter,
                          Si tu viens à la crèche
                          Pour rire et pour douter,
                          Contemple cet enfant
                          Dans les bras de Marie,



( ) ) Jacques Je FJessellcs.
('^) M. Boin l'ainé, subdéléguc-gèncral de l'intendance.
(5) Probablement la sénéchaussée.