Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
•>'M               LETTRE A M. VALENTIN-SMITH.                  •

       C'était, < pour l'étouffer, embrasser son rival ! >
                •
       Charmé de son suffrage et de sa politesse,
       .le ne devinai pas sa maligne finesse :
       •< Contre nous, s'est-il dit, c'est un faible jouteur :
        « Mal combattu, sans peine, on est triomphateur (1)! »


       •Comme Esope apprêta deux repas tout de langues,
       La Statistique, ici, vient servir deux harangues.
        Rien n'est meilleur : au mieux l'a prouvé mon rival,
       Ou, rien de plus mauvais : je le prouve assez mal,


       Avant de hasarder mon trop faible opuscule,
       J'ai dû vous présenter deux mots de préambule :
       Par votre bienveillance autrefois accueilli,
       Serez-vous indulgents pour le rimeur vieilli '.'




    Très-honoré confrère au corps académique,
    Votre plume savante élit la STATISTIQUE
    Pour texte du Discours vous conférant les droits
    De voter au scrutin, quand nous allons aux voix ;
    Nous en avons reçu l'intime confidence :
    Un succès vous attend en publique séance.

   Parfois la STATISTIQUE inspire un écrivain :
   Adam Smith et Buffon, Howard, Charles Dupin,
   Vingt autres, et vous-même, en des moissons stériles.
   Ne perdez pas toujours vos semis infertiles ;

 (I) A vaincre sans péril, on triomphe... « son aise.
                                          CORNEILLE et Bruncl