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3.32 PIÈCES POUR SERV1U Un homme à révérence ; C'était Monsieur Morin (1): t Commis du consulat, je viens delà chaumière En son nom prendre le loyer Si mieux vous n'aimez me payer Le droit de secrétaire. — Ce Jésus dont l'enfance Occupera mes soins Vient de l'humaine engeance Partager les besoins. A votre avidité ne pouvant satisfaire . Dit Joseph, il faut vous quitter Et jusqu'en Egypte emmener Mon poupon et sa mère. P i è c e n° 8 . Lettre écrite à Monsieur Chirat en lui envoyant son portrait gravé, le jour de sa / ë t e ( 2 ) . Monsieur, Nous sentons depuis longtemps ce que nous devons à votre désintéres- sement et à vos travaux dans les circonstances les plus difficiles : la voix publique, celle des grands et des ministres ont consacré vos succès pendant le cours de votre administration. Maintenant que rendu à vous-même et à ( i ) Guillaume Morin secrétaire du Consulat. (2) Jean-Antoine Chirat, échevin en 1770 et 1771, mort le 27 février 1780. Son portrait peint par NONOTTE fut gravé par MiGER ; la planche de dix pouces de haut sur sept de large est fort bien traitée, avec ce burin ferme et moelleux, avec cette couleur et tette science des draperies qui caractérisent la gravure du XVIII e siècle. La figure est dans un médaillon ovale, avec la robe violette et Je rabas des échevins; en bas on lit l'ins- cription suivante entourée de guirlandes de fruits : NOBILI V1RO JOAN. ANT. CHIRAT CONSULI LUGD. DE PATRIA OPT1ME MERITO, GRATI ANIMI MONUMENTUM CIVES LUGD, (JUAM PI.URIMI OFFEREBANT ANNO DNI 1771. Je cite cette gravure et la lettre d'envoi pour montrer de quelle noble façon on savait au "icclc dernier reconnaître les services publics et le mérite des citoyens utiles.