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NOTICE SUR L'HISTOIRE DU BEAUJOLAIS. f>."> C'est probablement pour stimuler ses amis que Louvet lit im- primer à son compte, à Lyon, en 1671 (1), son Histoire de Villefranche, petit volume in-8° de 104 pages, dédié aux éche- vins de cette ville ; mais ce livre fut assez mal accueilli par ces derniers , si Ton en juge par les observations critiques que l'au- teur anonyme des Mémoires concernans ce qu'il y a de plus re- marquable dans Villefranche a mis en tète du sien, qui fut imprimé la même année par le premier imprimeur de Villefran- che, en un volume in-4° de 187 pages. Ce dernier ouvrage, qui semble avoir été entrepris à la demande ou du moins avec l'agré- ment des magistrats municipaux, est signé à la 89e page : « Vostre très-humble et très-obéissant serviteur. L. I. S. • ce> qui ne peut en aucune sorte convenir au nom de Jean de Bus- sières , sans parler des autres impossibilités relevées par M. de la Roche la Carelle. Quoi qu'il en soit, les critiques de l'ano- nyme furent sans doute pour beaucoup dans la non publication du manuscrit de Louvet; peut-être aussi doit-on attribuer cette circonstance au peu de place qu'y occupe la Dombes. Au reste, Louvet avoue lui-même n'avoir guère qu'amplifié « un factuni, au sujet d'une femme artificieuse, nommée Catherine la Mas- chart, appelante d'un arrêt du parlement de Dombes au privé conseil du roy , ouvrage fort judicieux, d'une savante plume » C'est sans doute le livre cité dans la Bibliothèque du père Lelong, sous le n° 36,053, avec ce titre : « Mémoire pour la défense de la souveraineté de Dombes, contre Catherine Carrel. » Je n'ai jamais pu le voir. Louvet étant mort vers 1680, on perdit alors de vue son livre, sur lequel il n'avait pas cru nécessaire d'inscrire son nom , cl dont le manuscrit-type , en deux volumes in-folio magnifique- ment.écrits, fut acquis par M. de La Valette, et se trouve aujour- d'hui à la Bibliothèque nationale (2). (1) La préface- ost datée du l , r mai. (2) Voyez ce que j'ai dit à ce sujet dans ma Notice sur lu Bibtioihiqiit; ta Valette, publiée en première édition par la Revue du Lyonnais (octobre et novembre 1853), et réimprimée en 1854 avec des additions