Revue du Lyonnais » série 2 - n°8 ( 1854 ) » pp.139

                         R M E 1853.
                          O E N                                130
eriptious où il est question des courriers des Empereurs sont
tort rares ; je n'en connais qu'une rapportée par Orelli, n° 2917,
où il est parlé d'un Tabellarius Diplomarius de l'empereur
Auguste.

                              I).   M.

                         c. IVLIO. c.    i'.
                         AEM. UECEPTO.

                            MODIARIA,

                           PRIMIGENIA

                         QVAE ET IVSTA

                          CONIVGI BENE

                         MERENTI ET SIBI

                       FECIT. SCR1B. DECV.

                   AEDILIVM CVRVLLIVM          (sic).

                           ANNIS LXXX MEN. I I .

   Tombeau élevé à Caïus Julius Receptus, tils de Caïus, de la
tribu Aîmilia, par Modiaria Primigenia, son épouse. Son mari
était membre de la décurie des Scribes des Ediles Ciirules, et
avait vécu 80 ans et deux mois. Le même emploi, exercé par
un chevalier romain, est rappelé dans une inscription conservée
par Fabretti, p. 456.
   Il est une autre villa que j'éprouvais le désir de revoir. Elle
avait été le théâtre de sanglants combats, et l'on prétendait
qu'elle avait beaucoup souffert, surtout sa belle forêt de pins
qui en fait le principal ornement. On comprend que nous vou-
lons parler de la Villa Panfili Doria , qui , après avoir été
prise de vive force sur les assiégés, a servi de quartier-général à
l'Etat-major français pendant toute la durée du siège. J'y ai re-
trouvé la trace de quelques balles, mais heureasement elle était
hors de la portée des boulets romains, et ses beaux arbres (le
Pinus ingens d'Horace) n'ont éprouvé aucun dommage. Son
propriétaire, le prince Doria, y a élevé un monument en marbre
blanc à la mémoire des français morts en combattant sous les