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                 TRÉVOUX.

                                 I.

   Peu de villes françaises offrent par le site, la couleur, le pay-
sage, le ciel, la forme, l'inexprimable charme oculaire que pré-
sente Trévoux.
   Bâtie en amphithéâtre, sur les rives aimées de la Saône, et le
versant occidental de cette chaîne de poypes naturelles qui limi-
tent l'étrange plateau de la Dombes, en regard des plus riants
vignobles du Beaujolais et du Lyonnais, de la plus belle lieue
de France, qui unit I'ANTIUM des Romains au FRANCOPOLIS des
sires de Beaujeu, du radieux bassin de l'Azergues, dominé par
les cimes du Mont-d'Or lyonnais, entremêlée de bocages, pro-
filée dans les conditions les plus favorables à la peinture, cette
petite cité est, sans doute, un des points les plus intéressants de
la grande banlieue de Lyon. — Heureuse métropole lyonnaise,
autour de laquelle se déroule une ceinture de> lieux enchantés, et
comme un immense diadème, pour marquer son horizon! Tré-
voux est un des plus brillants fleurons de cette couronne. Vu de
la Saône, il ressemble exactement à une de ces cités italiennes
qui s'épanouissent à l'air libre et au soleil, sur la pente ou le
faite des harmonieuses collines de la péninsule.— Mais, nous
reviendrons à ce panorama.
  Je ne puis me refuser à croire au passé gaulois de cette ville,
où les Grecs de la colonie de Lyon durent, dans la 72e olym-
piade, exercer quelque influence et l'empire de leurs idées,