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5é LE CASTEL DU PRINCE le prévôt et bon nombre de malheureux habitants qui s'y étaient réfugiés. Le fait est d'autant plus probable qu'une tradition cons- tante place cette église, la plus anciennement connue à Écully, en face même de la Croix des Rameaux, à l'angle formé par la rencontre des chemins actuels d'Écully à la Demi-Lune et du Randin, dans les propriétés Sevey-Viard et Dubost dépendant autrefois de la maison forte du Randin (20). C'est donc là , semble-t-il, que fut jusqu'en l'année 1269 le centre de la paroisse d'Écully : cinq chemins y condui- saient et l'église et la croix du village y étaient élevées. Peut-être, en remontant plus loin encore, aussi loin qu'il est possible de le faire, c'est-à -dire à l'époque romaine et à la construction des aqueducs qui amenaient à Lyon les eaux de la Brévenne et du Mont-d'Or, trouverait-on l'explication naturelle de l'existence en cet endroit de ce primitif village d'Écully. Les aqueducs, dont les ruines subsistent entre les pro- priétés Lapone et Barrier, dans le fond du vallon qu'arrose le ruisseau des Planches, ont fait l'objet de nombreuses études (21). Jamais cependant jusqu'ici il n'a été possible de déterminer exactement le trajet en sous-sol suivi par les tuyaux de plomb qui constituaient le syphon de Grange- Blanche, pour la partie de ce syphon comprise entre le (-20) Cet emplacement porte au cadastre de la commune d'Ecully les n° s 115 et 116 de la section E. (21) La plus récente de ces études et peut-être la plus complète de toutes, due à la plume de M. Gabut, attaché à la direction de la Com- pagnie générale des Eaux à Lyon, a été publiée par la Revue du Lyon- nais.