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266 QUELQUES NOTES la « confraternité » des « hommes de lettres ». Qu'un malfaiteur delettres écrive quelque immonde livre ou article, qui lui attire un peu de prison bien édulcorée, la foule de ses « confrères » vient défiler à l'audience, pour vanter le talent du dit personnage, sa générosité, sa « confraternité », et dire qu'ils seraient fiers d'avoir écrit cela ! Que quelque coquin, embusqué dans un journal, outrage un honnête homme, et que, chose extraordinaire, le journal soit condamné, aussitôt d'autres journaux, par « esprit de confraternité », se refusent à insérer le jugement. Les voleurs, eux aussi, ont entre eux un grand esprit de confra- ternité. Mais quoi ! je me sers d'un vilain mot : il n'y a plus de voleurs, il n'y a que des anarchistes, et voler et assassiner, ne sont plus que des « délits d'opinion ». * ** Les vieux souliers, quand ils ne sont pas trop avariés, ont leur mérite comme le vieux bois, comme le vin vieux, comme les vieux amis. * ** Au fond, il y a harmonie entre les exigences de l'âme et les nécessités de l'univers. Cela ne peut pas ne pas être. Il est possible que je ne fasse que répéter cela après quel- qu'un, mais ce quelqu'un avait raison. * »* Doucet me disait un jour à propos d'un fort Parnassien : « Cela rime bien, mais à quoi cela rime-t-il ? » * ** X... me racontait que Gounod, entendant une canta- i