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440           D'UN MUSÉE HISTORIQUE A LYON

environs à toutes les époques; des plans (élévations et
coupes) manuscrits ou gravés des édifices projetés ou
exécutés ; des vues diverses de la ville, manuscrites ou
gravées.
   « Enfin, le même local contenait ce qu'on appelait le
musée Rosaz, uniquement formé d'objets relatifs à l'histoire
de la Révolution française à Lyon, acheté par la ville, et
digne du plus haut intérêt. »

   En 1874, dans un rapport fortement motivé, adressé au
Préfet, la Commission des bibliothèques et des archives de
la ville demanda le transfert des archives communales
dans un local isolé, moins exposé aux dangers d'incendie.
Elle proposait l'achat de l'ancien couvent des Carmes, qui
remplissait toutes les conditions désirables pour recevoir
les archives dites historiques ; les autres, administratives ou
civiles, devant rester à l'Hôtel de Ville. De plus ce couvent
offrait assez d'espace pour qu'on y pût installer, avec une
bibliothèque archéologique, un musée historique composé
 de tous les objets énumérés plus haut. Cette idée était d'au-
tant plus heureuse, que dans les vastes jardins et terrasses
qui avoisinaient le monastère, on aurait pu placer des
statues anciennes, des pierres tombales, ou bien encore
reconstruire d'anciens édicules, ou des façades de maisons,
ayant quelque caractère, comprises dans des démolitions, et
reconstituer d'anciens monuments découverts dans des
fouilles, comme on a fait pour les tombeaux de Trion.


   Ce projet était excellent sous tous les rapports, il donnait
la plus heureuse solution à un problème depuis longtemps
posé, et cependant, malgré l'approbation du préfet, il n'eut
pas de suite. Pourquoi ? je l'ignore absolument; peut-être