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                LA CHAPELLE DE GRANGE-BLANCHE .                         383

curé de la paroisse de Dardilly, sur la permission de l'évêquede Cydon,
du vingt raay même année, avec l'agrément du curé de S'Just. Lesdits
comparants copropriétaires s'étant réunis pour faire à frais communs
les réparations urgentes et nécessaires à ladite chapelle, qui lors du
siège de Lyon (en 1793) avoit été détériorée, la rétablir et garnir des
ornements nécessaires, afin d'y pouvoir faire célébrer le service divin,
ont acquitté par égale part et portion, c'est-à-dire un sixième, aux
maçon et charpentier, une somme de deux cent quatre vingt huit francs
suivant leur compte des réparations les plus urgentes qui en a été fait.
Qu'a l'avenir lesdits comparants s'entendront pour entretenir ladite
chapelle de tout ce qui sera nécessaire pour y faire célébrer la ste messe ;
ce que chacun d'eux aura la faculté de faire toutes les fois que bon lui
semblera ; qu'ils auront le droit d'y avoir un banc ou prie-Dieu chacun,
placés après les deux de M. Desfours et de manière qu'il puisse y avoir
une chaise entre lesdits bancs : Lesquels bancs seront disposés dans
l'ordre suivant : savoir, celui de M. Rivière, à droite, après M. Desfours
celui de M. Laporte, à droite après M. Rivière; celui de M. Leroux, à
gauche, après M. Desfours; celui de M. Magneval, à gauche, après
M. Leroux ; celui de M. Saltet, à gauche, après M. Magneval ; et à la
charge toujours par lesdits copropriétaires de remettre la clef de la
dite chapelle dans la maison de M. Desfours, dite de Grange-Blanche,
ainsi qu'il est d'usage, immédiatement après la messe, afin que les
autres puissent l'y trouver quand ils en auront besoin ; que lesdits co-
priétaires se préviendront quand deux d'entre eux voudront faire dire la
messe, le même jour, pour que ce ne soit pas à la même heure.
   De plus il est aussi constaté dans l'acte de vente de M. Etienne
Prost de Grange-Blanche à M. Joachim Charret, en date du dix-huit
juillet mil sept cent cinquante, devant Perrin et son confrère notaires,
comme aussi dans l'adjudication faite en faveur de M. Biaise Desfours
par les cohéritiers d'Ennemond Charret, héritier et successeur de son
père Joachim Charret, au greffe de la Sénéchaussée de Lyon, du
quinze janvier dix sept cent soixante trois, et en définitif, le cinq février
suivant, qu'il a été accordé à Monsieur et Madame Perrichon et
Mesdames Boisse et de Seynard leurs filles, pendant leur vie, s'ils étoient
toujours propriétaires des maisons et fonds situés à Champvert qu'ils
possédoient à cette époque, la jouissance d'une porte pratiquée à la dite
chapelle pour y entrer sans sortir de leur enclos : De laquelle porte ils
n'ont jamais joui que précairement et en conséquence du consentement