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                     ORFÈVRE ET MEDAILLEUR                    185

bronze, la singularité de la médaille, sont des faits sur les-
quels l'attention devait être appelée.
   De Longpérier inclinait à penser, à en juger par la forme
des caractères, qu'elle avait été faite en France. Il lui parais-
sait peu probable que les pièces de bronze avec leur flan
irrégulier et leur relief énorme aient été coulées d'après
l'exemplaire d'or. L'existence du médaillon d'or, acheté à
Lyon, fabriqué d'une autre manière, était, suivant de Long-
périer, un argument très puissant pour classer à Lyon les
pièces de bronze, attribuées traditionnellement et sans
aucune preuve, à l'Italie. Celles-ci avaient été une repro-
duction lyonnaise (31). Serait-ce Jéronyme Henry qui au-
rait fait cette reproduction d'après le médaillon d'or?

                                            Natalis RONDOT.




  ( J I ) Lettres du 22 janvier et du i« mars 1880.