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140        EPISODES DU SIEGE DE LYON EN 179 3

posée en partie de soldats et de sous-officiers fût rendue
juge de sa conduite. Nous possédons en autographe le texte
du rapport que la Gazette de Paris a reproduit, en date du
10 mai 1790. Ce document, d'une certaine étendue, con-
clut en ces termes : « Nous attestons de plus, qu'après
l'examen le plus scrupuleux de sa comptabilité, la répu-
tation de M. de Chappuis est restée telle, que l'homme le
plus délicat ne peut désirer pour prix d'une vie consacrée à
l'honneur, que le bonheur d'en avoir une pareille. Fait au
Fort-Royal, île Martinique, le 10 février 1790.
   je certifie que tout ce qui est motivé ci-dessus, est de la
plus exacte vérité. Signé : le comte de Viosmesnil, le comte
Damoiseau, maréchal de camp, directeur général des Forti-
fications. Suivent quatorze autres signatures des différents
officiers ou membres du Comité, nommé pour l'examen
des comptes présentés par M. de Chappuis, entre autresIger,
commissaire général ; Patheau-Desgatières, doyen du
Comité permanent ; Rigordy, secrétaire de l'Assemblée
générale de la Colonie et du Comité ; Bexon, ingénieur en
chef des îles Martinique et Sainte-Lucie. »


  Nous lisons dans le Supplément au Journal de Paris, du
22 juin 1790, que l'Assemblée générale de la Colonie, à la
date du 23 mars, arrête :

    « Qu'il serait envoyé à M. de Chappuis deux de ses
membres en députation, pour lui témoigner, combien elle
avait été sensible à sa démarche et lui dire qu'elle avait
dans tous les temps été pénétrée des sentiments d'estime et
de considération dûs à ses vertus et à ses excellentes qua-
lités ; que le rapport qui lui a été fait par son Comité inter-
médiaire n'a pu que la confirmer dans l'opinion qu'elle