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104 CHARLES FUSTER sous les rayons du grand soleil éclairant la grande paix des vallées profondes, et qu'un air aromatique, vivifiant, léger, pénètre les poumons de son agreste fraîcheur, le poète, avant de redescendre dans la plaine se mêler à la foule et reprendre sa tâche, adresse à son cœur ces recom- mandations magnifiques, qui serviront de conclusion à cette étude : Sois indulgent à tous et tâche de comprendre Heureux le cœur naïf qui n'aura point compté ! Être héroïque est beau, vois-tu, mais être tendre Vaut mieux, et le seul mot de la vie est « Bonté ». Malgré les trahisons ouvre-toi davantage. Tâche avant ton départ de faire un peu de bien. Ce qui est, à mon sens, le plus grand bonheur qu'on puisse éprouver ici-bas. Pierre DE BOUCHAUD. *fe i^p^