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DE SAINT-FRANÇOIS-D'ASSISE 95 Cet établissement fut entièrement détruit par le siège de Lyon, et, en 1795, l'Ecole fut transférée dans la maison des Deux-Amants, à Vaise. Les trente dernières années qui précédèrent la Révolu- tion ne sont guère que des années de décadence. Certains actes d'officialité le prouvent assez. Le nombre des religieux qui va sans cesse diminuant est aussi un indice certain de l'abaissement de la ferveur, delà diminution des vocations. En 1660, le couvent comptait plus de quarante religieux; en 1769, il n'y en a plus que vingt-deux, dix-sept profés et cinq Frères; en 1790, nous n'en voyons plus que neuf, huit Pères et un Frère convers. C'est dans l'ancienne chapelle des Picpus qu'eut lieu le 29 septembre 1789, la bénédiction des drapeaux de la mi- lice bourgeoise de la Guillotière. L'année suivante, com- mence l'ère des défiances et des persécutions. Le 7 mai 1790, la municipalité se présente au couvent des Francis- cains pour faire l'inventaire ordonné par la loi. Il y avait présents six Pères et un Frère, deux Pères étaient absents. Voici leurs noms et leur âge : R. P. Basile, visiteur, 62 « « Adrien, gardien, 5° « « Amédée, vicaire, 7i « « Athanase, procureur, 41 « « Marc-Antoine, 52 « « Norbert, 78 Frère Aman, 74 Les deux autres sont : R. P. Jean-Chrysostome, éi ans « « François, 42 »