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24                    LE TIERS-ORDRE

été tenus par les Pères Franciscains sur sa personne et son
administration. Le P. Albert de l'Étoile, gardien, s'en excuse
dans la lettre suivante :

               « Monseigneur,

    « Ayant appris que Votre Grandeur avait soupçonné notre
communauté d'avoir donné dans les mouvements qui sont
arrivés dans le bourg de la Guillotière au sujet du placement
de l'église paroissiale, il m'a paru de mon devoir et du plus
profond respect que nous vous avons voué, de vous rendre
compte, Monseigneur, de notre conduite, et assurer Votre
Grandeur que notre soumission à ses ordres, je dis même
à ses intentions, a été tellement exacte et inviolable que
bien loin d'avoir eu aucune part à tout ce qui s'est passé,
nous n'avons jamais démenti par aucune de nos paroles et
de nos démarches la respectueuse déférence qui est due et
que nous devons inspirer aux ordres d'un si grand et si
équitable prélat. Si je n'ai pas assez l'honneur d'être connu
de Votre Grandeur pour en être cru, et que le témoignage
de notre R. P. Provincial de Paris, qui aura l'honneur de
l'instruire de notre conduite, lui soit suspect, je ne vous
demande, Monseigneur, pour toute grâce que la seule jus-
tice que Votre Grandeur voudrait bien rendre au dernier
de son diocèse, de faire informer par qui elle trouvera bon
de la vérité du fait, prêt à être puni comme séditieux, si
une seule de nos démarches dénient ce que j'ai l'honneur
de lui marquer, mais très sûr que nulle personne au monde
ne peut, sans nous imposer du tout, rendre un témoignage
contraire. J'ose même dire que notre conduite en ce point
a été si bien soutenue et uniforme que tout autre moins
jaloux de son devoir aurait pris soin de la faire remarquer à,