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516 FAMILLES CHEVALERESQUES Amédée III, comte de Savoie, en 1147. Quelques historiens ont pensé que la famille de Faverges était originaire de la Savoie. Mais Guy-AUard range Genis de Faverges au nom- bre des chevaliers du Dauphiné qui se rendirent à la deuxiè- me croisade. C'est, en effet, de cette province que cette mai- son vint s'établir dans le Lyonnais, dès le commencement du XIII e siècle. Une ancienne généalogie manuscrite de la bibliothèque, qui complète celle dressée par Le Laboureur, donne, d'ailleurs, positivement, Genis de Faverges pour auteur de l'ancienne famille chevaleresque de ce nom qui posséda notamment les fiefs du Breuil et de Sandars en Lyonnais. (Guichenon, Hist. de Savoie, 1,227.— Guy-AUard, Diction- naire du Dauphiné, V. Faverges. — Mazures de VIsle-Barbe, 314.— Manuscrits de la Bibliothèque de Lyon, n° 1377, v. aux Pièces justificatives, n" 1; — Montfalcon, Le livre d'or du Lyonnais, p. 265.) 39 GEOFFROY DE SARRON (1147). D'argent, au griffon de gueules. Geoffroy de Sarron suivit Amédée III, comte de Savoie, en Terre-Sainte, en 1147. Il appartenait à une ancienne fa-' mille chevaleresque, qui a possédé dans le Lyonnais les fiefs d'Epinay (Irigny), de Civrieux et du Jonchay (Anse) ; dans le Beaujolais, Rochefort (Amplepuis), les Forges et Vareilles, et dans le Forez la seigneurie de Mareux, par alliance avec les de Vaux. Cette famille, qui a fourni trois chanoines comtes à l'Eglise de Lyon, s'est fondue, au commencement de ce siècle, dans les Artaud de la Ferrière.