Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
500                 RÉUNION DE LYON A LA FRANCE.




                             CONCLUSION

   Comment la réunion de Lyon à la couronne a-t-elle
été préparée, comment est-elle devenue inévitable ? Nous
avons essayé de le dire dans notre première partie. Le
reste de notre travail a été consacré à montrer les con-
ditions dans lesquelles cet événement s'est accompli et les
résultats qu'il a produits.
   En résumé, ce grand fait historique s'est opéré, pour
ainsi dire, de lui-même. Les rois eurent peu à faire pour
réunir à leur royaume une ville qui appelait à grands
cris l'intervention française. Cependant, s'ils furent
servis par les circonstances, il est juste d'ajouter que
leur habile politique fut pour beaucoup dans le résultat
final. C'est à Philippe le Bel surtout et à ses ministres
qu'il faut attribuer la meilleure part du succès.
   Quant aux archevêques et au Chapitre, leur cause était
d'avance condamnée. Us prolongèrent la lutte autant
qu'il fut possible de le faire.
                                              Pierre BONNASSIEUX


cloître (la porte de Savoie) soit ouverte la nuit pour le service des pri-
sons de l'archevêché. Il est curieux de voir toutes les réserves et toutes
les conditions posées par les chanoines. L'archevêque n'a jamais eu le
droit de passer ses prisonniers par le cloître ; s'il l'a fait, c'est pure tolé-
rance de la part du Chapitre. Aux temps des luttes de l'archevêque et des
chanoines, il conduisait ses prisonniers par la Saône..., etc. La concession
que fait actuellement le Chapitre ne préjudiciera en rien à ses droits, ne
portera aucune atteinte à l'inviolabilité du cloître..., etc.
   Cette concession fut renouvelée et élargie le 2 août 1449 (même dépôt,
Arm. Abram, vol. 3 bis, a0 2).