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434               FAMILLES CHEVALERESQUES

nous voyons figurer, comme témoin, dans un acte d'inféoda-
tion de l'an 1118, du bourg de Saint-Trivier en Dombes, par
Guy, comte de Forez, Ă  Gmchard, sire de Beaujeu.
   « La famille de Marzé, dit Le Laboureur, fut la plus noble,
« la plus riche et la plus ancienne du Beaujolais. » En effet,
son nom apparaît à chaque page de l'histoire de cette pro-
vince, au moyen-âge. Le fief de Marzé, qui fut son berceau,
était situé près -d'Alix, en Lyonnais. Elle a fourni neuf cha-
noines à l'église de Lyon et deux moines à l'abbaye de l'Ile-
Barbe, dont l'un fut abbé de ce monastère. Elle était posses-
sionnéeà Anse, Pommiers, Lucenay, Beligny, en Beaujolais.
Outre le château de Marzé près d'Alix, elle en posséda un
autre du même nom près de Gleizé, ainsi que celui de Belle-
roche dans la même province. Les terres de Grézieux et de
Champs en Forez furent aussi possédées par les dé Marzé.
Cette famille s'éteignit au xvi" siècle et ses biens passèrent
 dans celle des Nagu.

   (Carlul. de Savigny, oh. 937. — Aubret, I, 276, 312. —
Guichenon, Hist. de Dombes, 2°édit. I, 145. — Mazures de
l'Isle-Barbe, I, 85, 191, 318; II, 178, 481, 587, 588).


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              HUMBERT DE MARZÉ (1137).
                Fascé d'hermines et de sable.

   Au moment de son départ pour la Terre-Sainte, Humbert
de Marzé, frère du précédent, donna à l'abbaye de Savigny
les trois quarts des terres et des serfs qui lui appartenaient
au lieu d'Apinost, et dont le surplus avait été cédé au même
monastère par son frère Bernard, en retour de la somme de
14 marcs et demi d'argent qui fut payée aux deux frères par
l'abbé Pons. Mais à la différence de son frère, Humbert ne
fit aucune réserve pour les serfs qui devaient être partagés