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                  RÉUNION DE LYON A LA FRANCE.                       405

entre l'Église et le roi; mais elles devaient recevoir une
plus solennelle approbation. Le 9 juin en effet de cette
même année, l'archevêque, le doyen et le Chapitre, après
mûre délibération, ratifièrent officiellement le traité (1).
Le lendemain, les citoyens, dans la personne de leurs re-
présentants, se joignirent à cette ratification (2) et prê-
tèrent au ; roi, entre les mains du bailli de Mâcon, un ser-
ment où ils se déclaraient ses fidèles sujets et disaient
approuver l'accord. « Et encor plus, af6rment-ils, que
« se lesdiz arcevesque ou doien et Chapitle {sic) ou touz
« ensamble vouloient desobéir ou rebeller au roy ou a
« ses successeurs ou alour genz, qui ja n'aviegne, nous
« ne serions tenuz de euls ayder ne de riens ne les ayde-
« riens ; ainz seriens tenuz de aydier le roy et ses suc-
« cesseursetlour genz à contraindre les a venir à obéis-
« sance au roy, de tout noustre povoir en bonne foy et
« sanz fraude (3). » Dans les jours suivants, ce serment
fut successivement prêté par tout ce que Lyon contenait
de notable (4).


   (1) Lyon, 9 juin 1320. Procès-verbal de l'assemblée (Arch. nat., Tré-
sor des Ch., J. 267, n» 67. — Mènestr., pr. p. 65-67). — 26 juin 1320,
serments prêtés par trois clianoines absents le 9 (Arch. nat., Trésor des
Ch., J. 269, n» 69. — Mènestr., pr. p. 67). — 30 juin 1320, serment
prêté par le ebanoine A. de Savoie. (Arch. nat., Trésor des Ch., J. 269,
n' 69.)
   (2) Lyon, 10 juin 1320. Procès-verbal de l'assemblée (Arch. nat., Tré-
sor des Ch., S. 268, n» 66.)
   (3) Lyon, 10 juin 1320. Procès-verbal de l'assemblée (Arch. nal., Tré-
sor des Ch., J. 268, n' 66.)
   (4) Lyon, 10 juin 1320. Procès-verbal de l'assemblée. (Arch. nat.,
Trésor des Ch., J. 268, n° 66). A la suite du procès-verbal de l'assem-
blée du 10 juin, il y a le nom des 1,000 ou 1,500 Lyonnais qui prêtèrent
serment les jours suivants. Cette longue liste contient à peu près l'indi-
cation de toutes les professions du temps.