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RÉUNION DE LYON A LA FRANCE. 401 La fin de l'année ne se passe pas qu'elle ne soit remise à l'Ile-Barbe. En 1336, elle s'y trouve encore. Mais en 1342, le gardiateur revient à Lyon. En 1345, retour à l'Ile-Barbe. En 1387, transfert du siège du ressort à Mâcon. À la fin du siècle, rétablissement k l'Ile- Barbe, etc., etc. Ces changements sont d'ailleurs sans importance pour nous et nous n'aurions que faire d'en établir la liste. Ils montrent simplement l'influence, tour à tour prépondérante auprès du roi, de l'Église, des ci- toyens ou du bailli. Pour compléter ce que nous devons dire de ce dernier officier, signalons encore le prévôt placé sous ses ordres et le petit Conseil royal installé à Mâcon. Tout puissant au xive siècle, le bailli de Mâcon perd peu à peu son ancienne influence dans les siècles postérieurs. Il ne nous appartient pas de le suivre dans ces vicissitudes. Le lieutenant du bailli de Mâcon parait d'abord avoir été chargé de tout ce qui se rattachait à l'emploi de gar- diateur. Puis, lorsque ce poste eut été détaché de l'office du bailli, le lieutenant dut borner son action à représen- ter fidèlement son chef. Jusqu'à la fin du xiv9 siècle, pour ne pas parler d'autres temps, le bailli semble n'avoir eu à Lyon qu'un seul lieutenant. Le Receveur (ou Trésorier) du bailliage de Mâcon est à signaler parmi les officiers importants. C'est à lui qu'in- combent, en certains cas, l'exécution des ordres du bailli et le soin d'accompagner cet officier dans la province quand, un roi venant à mourir, il y a lieu de faire prêter serment à son successeur. Pour relever les appels portés contre les décisions du juge de l'archevêque, il y a un juge du ressort et des « appeaux. » Il est sous les ordres du bailli deMà con, reçoit pourtant directement les instructions du roi, en