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352 MOJNTIIÉLAS. dit notre confrère baron Raverat, dans ses Promenades autour de Lyon, dans une donation faite en 1086, par Humbert de Beaujeu à l'abbaye de Savigny. D'après l'Histoire du Beaujolais, Montmélas était seigneurie en 1331. Notre savant confrère Debombourg (Atlas histori- que) prétend qu'il était baronnie en 1525; le baron Raverat en fait, plus tard, un marquisat. Toutefois, on serait porté à penser que ce sont des erreurs, s'il faut en croire ce qu'en dit P. B. (de Limas), dans un article inséré dans VAlbum du Lyonnais de Boitel et Leymarie, où il est formellement déclaré que : « ni Montmélas, ni aucun autre lieu du Beaujolais, ne pouvait prendre les titres de marquisat, de comté, de ba- ronnie. » Quoi qu'il en soit, cette magnifique dépendance de Montmélas échut successivement à la maison de Bourbon, puis à celle de Bourgogne, enfin fut acquise par la fa- mille d'Arod, qui habitait Pierrefilant, seigneurie qui se trouvait située au pied du mamelon de Montmélas. Aujourd'hui, ce magnifique château appartient à M. de Tournon, un des plus riches propriétaires de vignobles du Beaujolais, dont la famille est bénie dans toute la contrée par les bienfaits qu'elle ne cesse d'y répandre journellement. pampres verts et de raisins vermeils que de noirs sapins. M. le baron Raverat est plus positif : « Montmélas, dit-il dans sa VIIIe promenade autour de Lyon s'écrivait Wons Melardus, Momélard, altération de mont Molard, dérive lui-même de mons Molis Arduœ, dont les deux derniers mots contractés ont fait Jlolard, terme usité dans nos pays, pour désigner un monticule ayant servi d'assiette, d'abord à un camp retranché, plus tard à un château-fort. Le nom de Montmélas proviendrait donc d'un vé- ritable pléonasme.