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                   FAMILLES CHEVALERESQUES                  331

livré par les croisés au siège de Nicée, la veille du jour où
mourut Guillaume, comte de Forez. D'après de la Mure il
appartenait à une famille originaire du Berry, que nous
trouvons possessionnée, plus tard, dans le Nivernais et le
Bourbonnais, mais qui était déjà représentée dans le Forez,
par Arnoul Chauderon, dès l'année 1092. Les Chauderon
ont possédé, dans cette dernière province, les fiefs et seigneu-
ries de Piney, Estaing, Donzy, Saint-Marcel et une partie
des villes de Feurs et de Roanne. Cette dernière seigneurie
fut apportée en dot par Isabelle de Roanne, dernière héri-
tière des seigneurs de Roannais , à son mari, Arnulphe
Chauderon, seigneur de la Ferté, en Nivernais, en 1266.

  (Guillaume deTyr, 1,134. —Chanson d'Antioche, chant II,
passim. — De La Mure, Hist. des ducs de Bourbon, I, 108 et
110. — Peyré, Hist. de la première Croisade, I, 307. — Roger,
La Noblesse de France aux Croisades, 172).


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             J E A N DE FOUDRAS (1096).
                  Fascé d'argent et d'azur.

  Jean de Foudras, fils de Philippe de Foudras, chevalier,
seigneur d'Estieugue (Cours), en Beaujolais et d'Etiennette
de la Guiche, se croisa au concile de Clermont (novembre
1095). Pour subvenir aux frais de son voyage en Terre-
Sainte, il vendit, avant son départ, en se réservant le droit
de rachat, sa part de la seigneurie d'Estieugue, à sa sœur
Béatrix, épouse de N. d'Àmanzé.
   Jean de Foudras mourut dans l'Anatolie, des suites de
blessures.

 {Archives de la maison de Foudras ; note communiquée par
M. Mulsant, bibliothécaire de la ville de Lyon),