page suivante »
LES BIBLIOTHÈQUES DE LYON 297 des plus recherchés aujourd'hui. Il en existe même plusieurs belles collections à Lyon. C'est à leur aide que M. Morel de Voleine, entre autres, est parvenu à retrou- ver les noms de beaucoup de possesseurs de bibliothèques privées, dont le souvenir s'était perdu. Je vais les énu- mérer : 1° Bibliothèque d'Estienne Clavier, juge à la Cour crimi- nelle de la Seine, en 1804, et dont les filles ont épousé : l'une, Paul-Louis Courrier, et l'autre, M. Faye, né à Lyon,en 1762. 2° Bibliothèque de M. Bèraud, proviseur à la vénerie pour la maison du Eoi, en 1760. 3° Bibliothèque de François Morel, né en 1724, mort à Lyon en 1778, conseiller à la Cour des Monnaies, seigneur d'Epeisses, en Beaujolais. Une partie de sa nombreuse bibliothèque fut vendue par lui-même et par son fils aîné, Morel Rambion, conseiller à la Cour royale ; le reste est aujourd'hui en la possession de M. Morel de Voleine, petit-fils de François Morel. 4° Bibliothèque Noyel. — Cette famille remonte à Gil- bert Noyel, échevin de Villefranche. Jean-André Noyel, seigneur de Fontenailles, fils de Jean-Baptiste, qui vint à Lyon en 1655 , et de Françoise Cartier de Sermezy, épousa Claire Constant (1744). Son frère, Jean-François Noyel, seigneur de Sermezy et de Parranges, conseiller à la Cour des Monnaies en 1715, président en 1737, échevin en 1727 et 1728, fut père de Marc-Antoine Noyel, reçu chanoine d'Ainay le 8 mars 1758. (Preuves d'Ainay). 5° Bibliothèque Ollivier. — André-Marie OUivier, troi- sième fils de David Ollivier, receveur général des finances à Lyon, et échevin en 1735 et 1736, et de Françoise de Combles, fut mis à mort pendant la Terreur. 6° Bibliothèque Peysson. — PhilibertPeysson de Bacot,