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170                FRAGMENTS SUR LYON.

   Hôtels qui existent encore. — Hôtel de Varey, rue
Saint-Joseph, à l'angle de la place Bellecour, bâti, pour
Claude-Jean-Marie Dervieu de Villars, seigneur de Varey
en Bugey, né en 1748, par l'architecte Loyer.
   Hôtel de la division militaire, rue Boissac et rue Sala,
bâti par M. de la Frasse de Seynas, trésorier de France,
passa ensuite aux Croppet de Varissan, puis au com-
mencement du siècle, fat occupé par la Préfecture. Le
premier général qui y fut installé, fut M. Paultre de
Lamotte à la fin de la Restauration.
   A propos des Croppet de Varissan, la pyramide élevée
sur le puits de leur maison, rue du BÅ“uf, parle chapitre
de Saint-Jean, a été détruite, en 1857, par un marchand
poëlier, qui a établi son atelier dans la cour.
   Hôtel des Charrier de la Roche, rue Boissac, à gauche
en allant à Bellecour. Alexandrine-Louise-Marie Charrier
de la Roche épousa, en 1802, le marquis de Monspey
dont la famille le possède encore. A la suite, hôtel des
Claret de Fleurieux de la Tourette, cité dans le siècle
dernier pour ses peintures et sa porte d'entrée ; il fut
acheté par Mme de la Barmondière, qui le donna aux
religieuses du Sacré-Cœur; elles y tiennent un pensionnat.
   Hôtel de Parcieu,k l'angle de la place et de cette rue;
il fut bâti par les Laure. J'ai vu une grande pierre
sculptée à leurs armes sur la terrasse qui donne sur la
cour. Marguerite Laure épousa Dominique de Ponsaim-
pierre et lui transmii cet hôtel, qui passa aux Regnaud
de Parcieu par le mariage de Bonne de Ponsaimpierre
avec un membre de cette famille.
   Rue de VArsenal. — Hôtel de la Balmondière : on
l'appelait autrefois hôtel de Jouy. Je crois que ce doit
être de Juysdu nom de la famille de M. de Lafond de Juys.
Je ne sais comment il passa aux La Balmondière. Marie-